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Retour d’expérience sur mon atelier en ligne du Corps au Coeur



Je suis une raconteuse de vies, une catalyseuse d’histoires, une danseuse de mots, ça s’est dit ! Je sens en moi le souffle de l’expression depuis toujours, il me traverse jusqu’à faire des noeuds parfois à mes frisettes d’adulte, mais j’ai une solution démêlante infaillible qui consiste à me détendre le bulbe pour éviter les prises de tête inutiles. Il y a certes tout à prendre et à comprendre avec la vie mais notre langage premier reste la joie.

Un enfant rit naturellement avant même de savoir parler, il en est la preuve irréfutable. Sa simplicité d’être est inspirante. Voilà pourquoi ces ateliers, l’appel du coeur était trop fort et il passait par mon propre corps pour s'exprimer. J’entendais rire aux éclats toutes les personnes qui avaient besoin de se souvenir de cette langue-là tout en les voyant danser dans tous les sens ! Ce fut chose faite vendredi soir pour le sommet des coeurs connectés conscients. Tellement émue d'avoir constaté cet impact libérateur collectif. Méditer avec son corps et danser avec son coeur sans se juger, en se laissant "être" était une première pour certains.


Avec tous les participants, nous avons confirmé le fait qu’il n’y a rien à ajouter en Soi, qu’il y a bien au contraire tout à enlever. La mise à nu au-dedans de soi c’est retirer toutes les entraves qui nous empêchent d’accéder à cet espace intérieur d’innocence enfantine. Ce trésor a toujours été là mais enfoui sous des couches d’illusions. Si nous comprenons que le corps est son plus bel écrin, il nous est alors tout aussi précieux que ce qu’il enferme.

Selon ma propre expérience, il nous mène au Coeur, telle une chasse au trésor tout aussi évidente que rocambolesque. Nous apprenons simplement avec le temps à voir la carte apparaître sur notre propre chair. Tout nous mène au Coeur, même les blessures que l’on croyait avoir effacées. Elles ont été des directions pour nous pousser à chercher encore et encore ce paradis perdu d’enfants rêveurs et lumineux.

J’ai senti dans tout mon être que c’est véritablement l’heure des révélations éclairantes en nous-mêmes. Nous déblayons ainsi le terrain comme l’archéologue avec son pinceau, dans l’apprentissage de la délicatesse et de la patience pour ne rien abîmer, pour redécouvrir ce vestige dans son entièreté. C’est justement la vision que j’ai eue ce même jour au volant de ma voiture alors que j’étais envahie par le stress de l’atelier, par peur de ne pas être à la hauteur... En reprenant le temps de respirer, à l’écoute de mon coeur divinement bavard, cette information s’est imposée à moi avec surprise. De la plume, au plumeau, en passant par le pinceau, tout n’est que ménage, douceur et expression ! Je me suis embrassée les mains sur le volant pour les remercier pour cette nouvelle direction.

Alors si mes futurs ateliers peuvent procurer encore cette légèreté comme celle partagée ce vendredi, je ne peux que rendre grâce aux mains de la petit C enlacées aux miennes.


Oui… cette petite fille qui était tout aussi fière de porter un maillot de bain Bisounours qu’un t-shirt de Motorhead. Elle s'est infusée en moi avec tendresse.

DONC LES AMIS ! J’observe plus fortement en ce moment que l’on a tous envie de cela avec force, fougue, confiance, amusement, créativité, j'en suis tellement admirative !!!! Laissons alors notre enfant intérieur aux commandes, il n’a franchement pas besoin d’un permis pour cela !




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