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Dernière mise à jour : 13 juin 2018


J’ai pris conscience que le non est plus sain que le oui parce qu’il permet de se positionner par la réponse de chacun. Apprendre à oser dire non, pour pouvoir dire de vrais oui, en toute liberté. Mais ceux qui ne savent pas dire autre chose que des « non », de peur de perdre leur individualité, risquent tout autant de compromettre leur couple que ceux qui disent continuellement « oui » de peur de perdre l’autre.

D’un côté, l’ultra indépendance pour se protéger, au point d’en oublier que l’on est deux. Et de l’autre côté, le don de soi absolu, au point de s’oublier soi-même, pour rendre absolument l’autre heureux.

Les amoureux qui grandissent ensemble prennent parfois conscience qu’ils ne sont pas faits pour vieillir ensemble. Ils réalisent qu’il est primordial d’être autonome individuellement avant de vouloir faire vivre l’autonomie au sein du couple et par le couple. Il est nécessaire de s’aimer avant d’aimer, car dans le cas contraire, on se raccroche à l’amour de l’autre. Mais le jour où l’autre n’est plus ou n’aime plus, on est face à nous-même, et parfois, ça peut faire très mal.

Je ne cherche pas l’idéal, je refuse juste le pire. Je ne juge pas ceux qui n’ont pas le choix mais je les plains de ne pas avoir l’opportunité, le courage, le vice, ou l’envie tout simplement de tendre vers le mieux.

Et chez moi quand ça devient vraiment intolérable, je claque la porte et je prends un billet d’avion, de train, de bus, de dromadaire, de tuk-tuk, qu’importe, je me barre !

Tu penses que je fuis ?

Si j’ai besoin de faire le tour de la terre pour pouvoir faire le tour de moi-même, alors grand bien me fasse. Y arriver dans le parc fleuri du coin me coûterait moins cher. Mais ça coûte déjà à soi-même de prendre le temps de se regarder, qu’importe le lieu.

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