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J’ai la liberté d’être femme, je n’ai pas l’obligation d’être mère. 





Cette pensée m’est venue à l’esprit comme un pastis bien frais !

Est-ce que l’on se justifie de vouloir boire un pastaga à 18h18 ? Non !

Pourquoi devrait-on constamment donner une explication sur le fait d’être heureuse d’être femme et pas malheureuse de ne pas avoir d’enfant ?

Je sais par expérience que les questions qui s’imposent à nous ne sont pas faites pour nous importuner mais pour nous inviter à comprendre pourquoi elles nous importunent si c’est le cas.



La femme, dans sa quête d’équilibre intérieure et la reconnaissance de son propre corps, ne compare pas ses ovaires à ceux des copines. Elle sait que le don de la vie est une des nombreuses possibilités de transmission et qu’il appartient à chacune d’expérimenter ce qu’elle est en mesure d’expérimenter.

La notion de liberté est surtout celle que l’on se permet d’explorer en nous-mêmes, au-delà des frontières de celle fixée par nos différentes sociétés. Car si nous attendons que le choix nous soit offert par nos semblables telle un cadeau bien mérité, nous avons une chance sur deux que ce soit le cas.

Je ne veux pas attendre que le monde soit parfait pour me rassurer de vouloir mettre au monde un enfant. Je ne veux pas mettre au monde un enfant pour qu’il soit une réponse à l’imperfection du monde. Je ne veux pas faire ce choix pour des raisons extérieures à mes propres attentes de femme.

Je sais que nous sommes foncièrement parfaits, et que nous avons la liberté d’être heureux, dans le simple fait de se réconcilier avec notre enfant intérieur, dans la paix comme le chao.

Pour le reste, j’aime à croire que ce n’est qu’une des nombreuses histoires que l’on se raconte depuis la nuit des temps et que l’on a écrit avant même de naître pour explorer la vie, aussi bien dans le corps d'une femme que dans le corps d'un homme, parent ou non.

Nous avons peut-être oublié que notre seule intention est certainement de jouer avec la vie et d’apprendre avec le temps à ne plus se jouer d’elle…



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